Les sondages nous prédisent une majorité UMP à l'assemblée nationale. Cela résulte d'abord de l'analyse des résultats du 2è tour des élection présidentielle dans les circonscriptions (voir la notre 5è du Var) et de sondages d'opinions effectués depuis par les divers instituts de sondages français.
Voir ceci. Et ici le
site d'IPSOS. Et encore celui-ci qui
donne 50% à l'UMP/UDF au 1er tour.
Site connaissance de l'Assemblée Nationale (577 députés)
J'ai écouté ce matin l'émission de France Culture où participait Pierre Avril Juriste membre du conseil constitutionnel.
Voir sa biographie. Et ici sa
contribution au document "La Constitution de 1958 en 20 questions" publiée par le conseil constitutionnel à l'occasion du 40è anniversaire de la 5è République.
Parmi les propos de Pierre Avril, j'ai retenu ceci; c'est que les prétendues dérives vers un régime quasi monarchique (voir Jacques Attali), la "faute" en incombe moins aux institutions, qu'au fonctionnement des partis. Il a été dit au cours de l'émission "le parti socialiste aujourd'hui est en piteux état et ne parvient pas à se présenter comme une force d'opposition crédible."
Il est vrai que la politique spectacle à laquelle nous avons assisté durant l'élection présidentielle a fini par jouer en faveur de Sarkozy, et s'est retournée contre Ségolène Royal contre toute attente de ses supporters et alors que tout avait bien commencé pour elle. Pourquoi? Voir un extrait du Web de l'Humanité qui en explique les raisons.
De nombreux commentateurs et politologues s'inquiètent de la possibilité d'une majorité écrasante de l'UMP/UDF à l'assemblée, du type 75/25%, alors que Nicolas Sarkozy s'implique pleinement dans l'élection législative. Voir cet article du Figaro. Le parti socialiste semble se résigner à cela, et les partis d'extrême gauche PC compris comme d'extrême droite (FN) encore plus, comme TF1 nous l'a montré hier soir.
C'est au parti socialiste de se rénover, voir se refonder, pour constituer un vrai parti d'opposition et exercer ainsi une force de parole, de critique et de propositions constructives, dans l'opinion publique, dans les médias, et participer activement aux commissions de travail au sein des assemblées. Malheureusement le parti socialiste en reste pour le moment aux oppositions internes (lire
"la chasse aux éléphants?"), à l'invective, et aux attaques personnelles. Voir
leurs réactions récentes.
Je cite ci-dessous les propos de Nicolas Sarkozy à propos de la critique sur la majorité à l'Assemblée: Question: En demandant une large majorité, ne donnez-vous pas des arguments à ceux qui vous reprochent de «vouloir tous les pouvoirs»?
Réponse: Ceux qui disent cela sont ceux qui se sont battus au côté de François Mitterrand pour lui donner la majorité que l'on sait! «Tous les pouvoirs», cela ne les gênait pas quand c'était pour la gauche! Qu'est ce que cela veut dire quand vingt régions sur vingt-deux sont à gauche, quand plus de la moitié des départements sont à gauche, quand tant de communes sont à gauche? Je n'essaie pas de savoir si la majorité sera trop grande ou trop petite. Je me bats pour obtenir le soutien parlementaire qui me permettra de mettre en oeuvre le projet ratifié par les Français. Je me bats pour avoir une majorité qui m’aide à appliquer le mandat qui m’a été confié.
Réagissez sur mon commentarium; libre, non modéré et sans censure.
Mis en ligne le 07/06/2007 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr) sites web http://pierreratcliffe.blogspot.com et http://paysdefayence.blogspot.com